Le Domaine d’Argeronne,

Son histoire dans l’Histoire

De 1650 à nos jours

Quelques mots sur son architecture

Construit entre 1650 et 1655, cette grande demeure à l’architecture classique et majestueuse s’élève au centre d’une vaste clairière, à l’orée d’une forêt, la forêt d’Argeronne.
Nous sommes à quelques années de la fin de la guerre de trente ans, avec un coût humain très important, laissant une France avec certes une influence européenne renforcée, mais avec des répercussions sociales et économiques désastreuses, conduisant à la Fronde (série de révoltes civiles de 1648 à 1653).

Dans ce contexte très agité, l’exubérance n’était plus de mise, et une certaine sobriété prévalait, même pour les plus puissants.

C’est ainsi que le château d’Argeronne, de style Louis XIII, reste emblématique de cette période de transition entre la Renaissance et le Classicisme Baroque.

Construit sur les fondations d’un ancien château féodal, le château se compose d'un corps de logis en briques et pierres, formant pavillons, que deux ailes viennent encadrer. Au centre de la façade, sous un fronton triangulaire, un avant-corps en pierre blanche s'ouvre sur un perron qui domine la cour d'honneur. 

L'ensemble, d’une longueur de 60 mètres comprenant trente-cinq pièces, est recouvert d'une toiture en ardoise. 

La construction n'est pas sans rappeler celle du Château du Champ de Bataille, au Neubourg, qu'Alexandre de Créquy fit construire de 1686 à 1707.


Les caves voûtées du château, dernières traces du passé féodal d’Argeronne, ont conservé leur structure originale malgré le décaissement du sol effectué dans les années 1980 (Mme Josée Michèle JALAIS), afin d’y créer des espaces de réceptions.


Le début du XXème siècle a vu la construction sous la direction de Madame de Montmort, d’un Pavillon de chasse, aujourd’hui la maison d’hôte, le Pommier Doux

Celui-ci d’inspiration suédoise, patrie d’origine de la branche maternelle de Renée de Montmort, tout en colombage, trompe souvent le visiteur peu averti, persuadé d’avoir un exemple d’architecture normande.


Depuis maintenant une quinzaine d’années, le Domaine s’est enrichi d’une Orangerie, Pavillon de verre et d’acier, dans un style Baltard/Eiffel, venu compléter les capacités d’accueil du Château avec une grande salle de réception de plus de 400m2, inscrivant ainsi ce lieu dans la vie contemporaine.

L’origine d’Argeronne

Louis Berrier, 1616 - 1686

Situé au cœur de la forêt d’Argeronne dans l’Eure, en limite de Seine Maritime, le domaine du Château d’Argeronne s’étend sur 25 ha de parc et de prairies.

Louis Berrier, Comte de La Ferrière, était un noble français du XVIIe siècle.

Proche collaborateur de Jules Mazarin et de son successeur Jean-Baptiste Colbert, il fut Secrétaire du Conseil et Direction des Finances.

Il construisit en 1650, à proximité de Louviers, dans l'Eure, le Château d’Argeronne, du nom de la forêt qui l’entoure. 

Homme influent, il fit du Château d’Argeronne un lieu de rencontre pour les élites politiques et intellectuelles de l'époque

Argeronne, la Révolution, la Restauration

Jean-Jacques-Pierre de Guenet

Blason de la famille Guenet St-Just

D’Azur au Chevron d’Or

Accompagné de trois Dauphins d’Argent

Le 13 septembre 1774, suivant un jugement de la Chambre du Conseil du Châtelet de Paris, le fief d’Argeronne fut adjugé à Jean-Jacques Guenet, baron de Saint-Just, 

Jean-Jacques-Pierre Guenet de Saint-Just, était conseiller en la Grande Chambre du Parlement de Normandie, seigneur de la Factière, d’Aubricot, des Jonquerets et de la Pyle.

Il avait épousé en 1760, Catherine Des Hayes, avec laquelle il eurent trois enfants :

  • Jean-Jacques-Pierre de Guenet de St-Just,
  • Louis-Alexandre-Clovis de Guenet de St-Just,
  • Camille de Guenet de St-Just

A son décès en 1793, c’est son fils aîné Jean-Jacques-Pierre, deuxième du nom qui s’installa à Argeronne, lorsque son frère cadet, Louis-Alexandre-Clovis, décida d’émigrer.

De retour en France, ce dernier récupérera le Château d’Argeronne à l’issue de nombreuse péripéties juridiques contre son frère et sa soeur.

Le 22 décembre 1828 il procédait au partage de ses biens entre ses trois enfants, Marie-Estelle, Arthur et Mathilde.

Ce fut Arthur qui héritera d’Argeronne à la mort de son père en 1848, et agrandira le domaine de plusieurs hectares.

Resté sans descendant, à sa mort en 11 janvier 1877, il léguera Argeronne à sa nièce, fille de sa soeur aînée, Pauline de la Porte, épouse Longpré.

Celle-ci décédera le 8 octobre 1890 à Argeronne, sans enfants, cédant par testament son Domaine d’Argeronne à la femme de son régisseur, Madame Grimoin.

Cette dernière ne conserva pas ce Domaine et le 18 janvier 1892 il fut vendu.








La période moderne

Un grand personnage :

Renée de Montmore

Situé au cœur de la forêt d’Argeronne dans l’Eure, en limite de Seine Maritime, le domaine du Château d’Argeronne s’étend sur 25 ha de parc et de prairies.

Renée de Montmort

à 19 ans (1900)

Renée, née le 2 août 1881 à Paris (VIe), est issue d'une famille riche avec une mère suédoise (Letterstedt) et un père aristocratique (de Montmort).

La famille a hérité d'un grand domaine au Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud, où Renée est allée peu de temps après sa naissance, y restant jusqu'en 1889, avant de revenir en France.

Ses parents se sépareront au bout de cinq ans.

Mme Lydia Corinne Doligny Letterstedt, vicomtesse de Montmort, continuera à gérer ses biens en Afrique du Sud.
Elle décèdera en 1943 à l’âge de 90 ans, en ayant gardé toute sa vie d’excellente relation avec sa fille, et continuera à faire des séjour à Argeronne qu’elle lui avait cédé en novembre 1918

Renée eut deux frères, Jean (1882-1907), et Henri, né plus tardivement en 1888, peu de temps avant leur retour en Europe. 

Leurs parents de Renée ont un cercle de relations très étendu. Ils fréquentent tous les "grands" de ce monde, artistes, hommes de lettres et hommes politiques.
Leurs enfants, dont particulièrement Renée, profiteront d’une éducation ouverte sur le monde et les grands courants de pensée de leur époque moderne.

Lydia Corinne Doligny Letterstedt, inquiète par l’attitude de son fils Jean, achètera le Domaine d’Argeronne en 1892, afin de protéger Renée . 

Elle y constituera une riche bibliothèque, recevant artistes, écrivants et personnalités éminentes, environnement qui permettra à Renée de compléter sa culture.

Prenant conscience de la chance que sa naissance lui offrait, Renée s’impliquera très rapidement dans nombre d’oeuvres sociales, participant activement au développement du féminisme et à l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.
Elle fut et restera une figure importante dans le domaine du travail social et du scoutisme féminin en France. 

Elevés dans le protestantisme, Renée choisira de se convertir au catholicisme à la fin de sa vie.

Aujourd’hui

Le renouveau du

Domaine d’Argeronne

Guillemette Martin-Lavigne

Guillemette Martin-Lavigne,

propriétaire du Domaine d’Argeronne

L’histoire du Château d’Argeronne et de son Domaine, continue de s’écrire.

Repris en 2005 par Guillemette et Francis Martin-Lavigne, la réhabilitation de ce patrimoine exceptionnel se poursuit.

Le couple Martin-Lavigne continua le travail engagé par Josée Michèle Jalais.


Le Château d’Argeronne est devenu désormais un lieu incontournable de réceptions et de séminaires dans le paysage Eurois, voire Normand.

Ils complétèrent l’ensemble avec la maison d’hôtes, une pension équine de propriétaires, et l’ajout d’une Orangerie de verre et d’acier dans le parc, offrant une touche de modernité classique.


Ce formidable trésor endormi reprend ainsi vie, accueillant, hôtes, chevaux, fêtes, cérémonies, réceptions, et autres séminaires.


Source d’inspiration inépuisable, en connexion complète avec notre monde contemporain, le Château d’Argeronne se développe également pour l’entreprise,  avec des espaces de travail, de bureaux, de salles de réunions et/ou de conférences…


Guillemette Martin-Lavigne devenu veuve en 2018, perpétue l’histoire de ce lieu, perpétuant l’histoire de ces femmes, qui depuis la fin du XIXe furent les actrices de la vie d’Argeronne, l’emportant dans le tourbillon de la vie et de la modernité.

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Notre Adresse

Château d’Argeronne

D52

27400 La Haye Malherbe


Tél : +33 6 21 82 36 86

Le Domaine du Château d’Argeronne, 

L’écrin pour tous vos événements

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